mercredi 23 décembre 2009

JOYEUX NOEL ET MEILLEURS VOEUX 2010

 
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A VOUS TOUS QUI NOUS AVEZ FAIT LE PLAISIR D'UN CLIN D'OEIL AMICAL
A VOUS TOUS QUI NOUS AVEZ CONSACRE UN PETIT TEMPS DE LECTURE ET D'ECHANGE DES VUES
A VOUS TOUS QUI AVEZ TROUVE DANS NOTRE BLOG UNE NOUVELLE PAGE DE LA VIE AU MAI NDOMBE
A VOUS TOUS QUI CROYEZ A L'AVENEMENT D'UN CYBERMONDE NOUVEAU PAR LA MAGIE DE LA GLOBALISATION
JOYEUX NOEL 2009 ET HEUREUSE NOUVELLE ANNEE 2010 !

vendredi 18 décembre 2009

NAUFFRAGE AU LAC, LE CRI D'OUTRE - TOMBE

Revenu Samedi 12 Déc. à 23 h 00 de notre voyage à Bokoro, je me suis mis dès notre arrivée à rendre grâce au Seigneur de nous avoir rassuré par sa présence tout au long de ce voyage à haut risque. Parti, en effet, vendredi 11 Déc. d'Inongo, dans les après-midi, nous avons été surpris par les vagues en pleine traversée de kesenge. Malgré la puissance de propulsion de nos deux moteurs hors bord de marque Yamaha, notre barque en bois resistait que timidement aux vents contraires. l'ingéniosité du conducteur a eu raison de ces vents impétueux et brusques.
A notre retour, Samedi 12 Déc., nous quittions Bokoro, aux environs de 10 h 00 sous une pluie battante. De ce côté, il n'y avait aucun danger à craindre à naviguer sur la Lukenye. Profitant du beau soleil des après-midi, nous croyions au beau temps d', après la pluie. C'est pour cette raison qu'une fois arrivés à Kutu, aux environs de 13 h 00, nous avions décidé de profiter du beau temps pour continuer notre voyage, pour mieux négocier les deux grandes traversées du lac dans le tronçon compris entre Kutu et Inongo: à Bekai ( plus ou moins 5 Km ) et à kesenge ( Plus ou moins 3 Km ). Erreur! Une grande pluie s'était également abattue sur Inongo et dans les villages environnants; ce qui faisait s'agiter le lac contiunuellement jusqu'à un peu plus tard dans les après-midi. Acculés, nous nous fions à la maîtrise de notre conducteur et surtout à son savoir-faire-pratique face aux signes de temps. Savoir interpréter les signes du temps au Lac est un atout majeur. La direction des vents signifie tout un message. Nous avions rencontré le type de vagues qui ne présentent aucun risque pour les voyageurs ni même pour les pêcheurs que nous avions rencontré nombreux entrain de pêcher avec leurs filets.
Dans la soirée, il n'y avait plus aucune vague ni aucune ondulation. Le lac se reposait de ses mouvements incessants. C'était pour nous l'occasion de tout faire pour atteindre Inongo même en pleine nuit d'autant plus que nous n'étions plus qu'à demi parcours de notre trajet. Tout était calme. le Lac se couvrait d'un silence des morts... Seul le souvenir du nauffrage nous hantait continuellement comme pour nous mettre à témoins de l'indifférence des vivants, - de certains vivants -, pour leur situation particulière. Leur silence, à jamais dans la nuit du temps, ressentit comme un cri face à l'oubli de ce coin particulier du grand Congo; coin autrefois mis en relief pour l'abondance de ses richesses; coin autrefois reservé à Sa Majesté le Roi de belges ( domaine de la Couronne ) pour ce qu'il en a tiré comme bénéfice personnel; coin livré à l'exploitation systématique et éhontée du bois par des compagnies forestières qui n'ont laissé comme trace visible de leur odieux commerce que la déforestation macabre de vastes étendues de nos fôrets primaires conservant en leur sein des essences de plus de 1000 ans d'âge. Du souvenir de nos proches membres morts noyés ou disparus lors du nauffrage du 25 Novembre 2009, il retentira encore plus fort le cri de révolte et d'indignation face à la destruction systématique de l'homme et de son écosystème. D'ici à 100 ans, l'exploitation du bois laissera des conséquences incalculabes sur l'environnement et l'homme. Déjà on remarque une spoliation sans précédent des fôrets et des espaces de vie de production pour l'homme, une détérioration de la qualité de nos fôrets étant donné l'abattage de meilleurs arbres très souvent sur commande pressante et fort rémunératrice, l'écremage des meilleurs arbres les plus remarquables de la fôret, perte inévitéble de la biodiversité, la disparition à court et à long terme de certaines espèces animales et végétales qui trouvent dans la fôret profonde ( la canopée )leur refuge et leur répère. Les compagnies forestières au Lac telle la SODEFOR ne laissent aucune chance à la regeneration des fôrets tellement celles-ci sont plus préoccupées à faire le maximum des bénéfices. Nous sommes étonnés de la part de notre gourvenement qu'il n'existe aucune mesure contraignant les exploitants de bois au reboisement; aucune taxe contribuant à compenser le manque à gagner économique pour les milieux exploités, aucune contrainte vraiment pour améliorer les conditions sociales dans les villages et grandes cités du Mai-Ndombe.
Qu'une catasthrophe de telle ampleur soit survenue sur une ferri de la Sodefor nous semble bien un signe de temps. C'est l'arbre qui cache la fôret. Trop c'est trop! Ce cri d'indignation du Clergé d'Inongo n'est rien de moins que l'écho sonore d'un cri beaucoup plus fort émergeant et débordant du silence des tombes.
Le Mai - Ndombe se meurt! le Mai - Ndombe de nouveau spolié, asphixié et saigné à blanc!
Abbé Jef BELEPE.-

COURRIEL DE(S) INTERNAUTE(S)...

VOYAGEUSE nous écrit:
"A tous les étudiants bonne chance pour cette nouvelle année académique. Heureuse de vous savoir tous bien arrivés au centre. Je suis certaine que chacun qui emprunte le lac en ce moment le fait avec des sentiments mitigés.
Il y a la crainte du vent, de la pluie, des tempêtes et puis il y a au fond du cœur cette douleur de savoir que tant de victimes y ont laissés leur vie.
Bravo à la belle collaboration et à l'Abbé Recteur d'avoir trouvé la solution pour que tout le monde soit présent à l'appel.
Bonne année académique à tous, professeurs et élèves et que ce soit la joie et le bonheur de voir la réussite après ces années de travail et d'efforts.
Que chaque jour soit béni par le Seigneur.
( NDLR : Merci à Voyageuse pour ces encouragements chaleureux. Cette marque d’attention et d’intérêt témoigne combien elle porte notre Institut et tout notre Mai – Ndombe dans son cœur et dans ses prières. Nous lui exprimons, à notre tour, nos meilleurs sentiments d’amitié et de profonde gratitude).

PHOTO SOUVENIR DES FAMILLES DE NOS ETUDIANTS

 
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jeudi 17 décembre 2009

LA RENTREE ACADEMIQUE EFFECTIVE DEJA DEPUIS CE 15 DECEMBRE 2009

L' Institut de Pastorale et de Catéchèse Biblique Mgr Jan Van Cauwelaert vient de nouveau d'ouvrir ses portes pour la rentrée académique 2009 - 2010 après plus ou moins trois mois de vacances. Celle-ci a eu lieu, en effet, depuis ce Mardi 15 Décembre 2009, ici à Inongo. Les Etudiants sont tous arrivés avec leurs familles. Ceux de la ligne Lukenye par manque d'occasion ont rejoint tous les autres juste deux jours avant la rentrée. L'Institut avait organisé tout un voyage pour aller les chercher. Après le nauffrage du 25 Novembre et compte tenu des vents violents du Lac pour cette période particulière, le Conseil d'Administration de l'Institut n'a pas voulu prendre des risques en laissant les Etudiants eux-mêmes se débrouiller pour arriver à Inongo. Il a été demander expressément à l'Abbé Recteur d'organiser tout un voyage jusqu'à Bokoro pour aller les chercher. C'est ce qui a été fait. Vendredi 11 Dé., L'Abbé Recteur s'est personnellement renud à Bokoro où trainaient encore 3 familles des Etudiants et à Kutu où l'attendait un autre groupe. Samedi 12 Déc., aux environs de 23 h 00, ils avaient de nouveau foulé le sol d'Inongo, à pied sec et non point les pieds mouillés. Comme pour dire que tout s'est passé à merveille, bien que la mort dans l'âme étant donné le thraumatisme de ces jours-ci pour les traversées au Lac.
Du côté de professeurs, tout est en ordre. Les cours ont bel et bien démarré. Il a été remis à chaque professeur sa charge horaire. L'Institut a la joie de voir que le Corps professoral a été encore étoffé en comptant en son sein deux nouveaux professeurs en la personne des Abbés Jean Iyompole et Hervé Nsele.
Troisième et dernière année de ce premier cycle, l'année 2009 - 2010 'est ouverte dans une athmosphère plutôt de satisfaction et pleine d'assurance. En attendant la Messe d'action de grâce pour l'ouverture de l'année ce week-end, nous ne pouvons qu'implorer la Providence pour l'aboutissement heureux pour tant d'efforts et de sacrifices consentis.
A. Jef B.-

jeudi 10 décembre 2009

ENCORE DES RECITS DU NAUFFRAGE DU 25 NOV. AU LAC

Les familles frappées par la disparition au Lac de leurs proches ainsi que les amis et leurs connaisances continuent à vivre encore, au fil des jours, dans la douleur de ces évènements malheureux. leurs récits émouvants n'en finissent pas de défrayer la chronique. En effet, rien n'est encore totalement digéré.
En Afrique, il y a l'étape des pleurs déchirants et du deuil suivie immédiatement des funérailles; vient ensuite l'étape des pourparlers autour de la vie et de l'après-vie pour le(s) défunt(s) ayant laissé une descendance derrière soi. Les vivants restés en vie s'organisent à tout remettre en ordre: dettes, partage de l'héritage, le sort de la veuve et des orphélins, témoignages écrits ou oraux. Si c'est un fonctionnaire de l'Etat, sa situation salariale...; dans le cas d'un homme décédé loin de son village natal, ses proches s'organisent pour ramenenr sa dépouille dans son village Autant d'exigences accopmies dans le but de sortir les membres de famille dans le thraumatisme psychologique au moment, pendant et parès le deuil. Danses et autres rites funéraires interviennent après 40 jours voire davantage pour faciliter le voyage du défunt et le faire aboutir jusqu'auprès des Ancêtres. L'individu ainsi parti n'est plus considéré à proprement parlé comme un mort. Son souvenir ne quittera plus jamais les vivants. Disons mieux, il est parti mais vit toutefois parmi les siens; ses proches continuent ce qu'il n'a pu achever avant sa mort. Il vit désormais dans sa progéniture. Pour beaucoup de spécialistes de la culture africaine, le plus à craindre pour un africain, ce n'est point la mort; mais plutôt le fait de mourir sans laisser de descandance...
Les nauffragés du Lac, même s'ils n'ont pas bénéficié des funérailles en bonne et due forme, chaque famille s'est organisée, en ne laissant rien au hasard pour porter le deuil de leurs proches. Dès l'annonce de la catasthrophe, beaucoup sont accourus vers le beach en quête de la moindre nouvelle sur les causes de l'accident, le nombre des rescapés, le nombre des morts, les premières statistiques, tout un temps de psychose, de nervosité et de traumatisme passé dans l'incertitude la plus totale. Des secours se sont organisés ainsi qu'une chaîne ininterropmue de prise en charge des certains cas sociaux et d'assisance générale pour ne pas trop verser dans l'absurde et le désespoir. Il fallait donc pleurer avec ceux qui pleurent! Vivre ce temps comme un garnd défi d'amour, de charité, de compassion, d'humanité et de respect pour la vie. Une fois les rescapés mis hors de danger et pris en charge pour ne pas succomber dans le désespoir et la tristesse, la Croix rouge d'Inongo s'est distinguée par son empressement à ne pas trop laisser passer le temps. Donc, passer à l'essentiel, sortir des tergiversations politiciennes ou chercher les corps des nauffragés afin de procéder à leurs inhumation. Sans moyens appropriés, le peronnel de la Croix rouge a eu néanmoins recours aux moyens modernes disponibles: téléphones, relais des communiqués et des nouvelles vraies par les radio périphériques d'Inongo ( Radio Digital et Radio Liberté ). Chapeau bas à nos braves de la Croix rouge! Ils méritent en effet d'être décorés.
Certains morts ont été bel et bien enterrés par leurs membres de familles. ces derniers se sont mis résolument à leur recherche. Ils ont tout fait pour les récupérer malgré leur état et parfois défigurés ou méconnaissables. Des cérémonies à la va-vite ont été organisées pour d'ultimes adieux. Leurs veuves et orphélins ont été conduits dans leurs villages d'origine. La solidarité africaine a été au rendez-vous. Jamais âme noire africaine n'avait aussi vibré jusqu'aux fines fibres de l'être qu'en ce moment de détresse généralisée.
Aujourd'hui encore, chaque famille porte son deuil dans la douleur et l'amertume. Nul ne pourra plus refermer ni retourner cette nouvelle page ouverte dans la vie quotidienne ici à Inongo. Bientôt ça sera de l'histoire, seul moment où tout pourra enfin se digérer. C'est comme cela que parfois dans la vie, ne dit-on pas souvent qu'"il faut donner du temps au temps".
" Lux aeterna, dona eis pacem, Domine !" !
" Requiescant in pacem!"
Abbé Jef B.-

mercredi 2 décembre 2009

LE NAUFFRAGE AU LAC. DES TEMOIGNAGES INEDITS

 

Le récit du nauffrage de plus de 150 personnes, mercredi passé 25 Novembre 2009, au Lac Mai - Ndombe, n'a pas encore touché à son épilogue. Cette catastrophe inoubliable continue encore de défrayer la chronique allant de simples commentaires aux témoignages les plus inédits. Des témoins occulaires de l'évènement, eux-mêmes miraculeusement sauvés des eaux tumultueuses comme Moïse, racontent encore. A leur récit bouleversant s'ajoutent les témoignage poignants des secouristes qui ont été sur le lieu de l'accident pour chercher les corps flottant dans toutes les directions.
- Mr I.B, secouriste, raconte: " Malgré les gants et le masque qui faisaient partie de notre équipement, nous avons ramassé beaucoup de corps dans un état de putréfaction très avancée. Il faut avoir du coeur pour oser les prendre à deux bras et mettre dans la coque. A première vue des cadavres, on craque! Dieu merci, et une courte prière, j'ai vaincu ma peur".
- Mr N. J, secouriste: " Au lever du soleil, je suis précipité avec ma pirogue au lieu du sinistre. En plein Lac, je croise une jeune fille frissonnant de froid et ayant pour boué de sauvetage une tout petite blanche de 50/5 cm, le reste d'un lit en bois d'un autre voyageur réduit en pièces par la violence des vagues. Toute la nuit, elle s'y était accrochée comme à une planche de salut".
- Mr R. M.: " je tenais mon bébé entre mes bras. les vagues et les vents me l'ont arraché. je cours secouru ma femme. On s'accroche à une grume. Lorsque ma femme apprend que le bébé a été emporté par les flots en furie, elle sombre encore plus dans le désespoir. Elle finit par craquer...; elle n'a plus la force psychologique nécessaire pour tenir bon. Elle lache prise malgré mes remontrances. A 23 H 00, elle me dit qu'ellle n'en peut plus. Elle ne fournit plus aucun effort... C'était l'adieu!".
- Mr G. I, un privé: " Nous avons pris une embarcation en bois pour aller prendre le corps de notre nièce et son époux parmi les cadavres repêchés par les pêcheurs à Isenge y'angamba ( 25 Km d'Inongo ). Défigurée, elle était méconnaissable. Malgré les détails donnés pour la reconnaître ( tresses, habits portés ), nous avions hésité. Nous avions poursuivi les recherches dans toutes les direction, en vain. Revenus bredouilles sur le banc de sable d'isenge y'angamba, nous apprenons que tous les cadavres ont été emportés à Inongo par les secouristes. Nos frères restés à Inongo l'avaient reconnue parmi les nombreuses dépouiles amenées et l'avaient directement enterrée. Nous ne la reverrons plus. Quel stress...!".
- Mme A.B, rescapée: " Quand tout a commencé, je suis montée avec mon bébé de 8 mois dans le pousseur. L'homme qui m'a aidé à me sauver avec mon bébé, je ne l'ai plus reconnu après l'accident. a-t-il pu se sauver aussi? Je ne saurai le dire. Mais lui m'a sauvée la vie avec l'enfant. J'espère qu'il est aussi en vie. Que Dieu soit loué quoi qu'il lui arrive!".
- Un groupe des pêcheurs aux secouristes: " Nous avions vu beaucoup d'autres corps une vingtaine au total, qui flottaient non loin de notre village ici ( donc, de l'autre côté de la rive, où s'est passé l'accident, vers Lokanga ). Nous avions en vain appelé des secouristes pour les repêcher. les secours sont arrivés en grand retard. Avec le lever du soleil, beaucoup de cadavres ont eclaté par le ventre et sont descendus au fond des eaux, donc, irrécupérables".
- Les pêcheurs de Isenge y'angamba: " nous avions choisi de déposer tous les cadavres repêchés sous le manguier. Nous avions entouré l'endroit d'une ceinture pour le protéger. Nous avons les statistiques puisqu'on ls comptait tous avant qu'ils ne soient amenés à Inongo".
- Un chrétien de la paroisse Saint de Likwangola/Inongo: " Quand Mgr l'Evêque nous a lancé un appel pathétique, à la radio, en pleine nuit au-delà de 22 h 00, pour aller accueillir et enterrer les cadavres que les secouristes ont ramenés, nous sommes tous descendus au port et nous avons travaillé jusqu'au matin tellement le travail était important. beaucoup de jeunes d'Inongo avaient répondu à cet appel. Les uns pour transporter les cadavres et les préparer à l'enterrement; les autres pour crever des tombes".
- Une maman d'Inongo: " Nous avons reçu le communiqué de la Démoiselle Ndongo pour jouer notre rôle de mamans vis-à-vis des rescapés. C'est nous qui donnons la vie, l'entretenons et la conservons. C'est toujours nous qui souffrons plus lorsque celle-ci s'en trouve menacée ou abandonnée. C'est notre rôle de sauver la vie. Nous ne pouvons pas ne pas répondre...".
- Un jeune d'Inongo: " Au cimétière, Hydro ( un commerçant d'Inongo ), avait mis son groupe électrogène et éclairé le cimétière toute la nuit pour nous permettre de travailler pendant que de l'autre côté, a beach, le travail des secouristes continuaient de plus bel. Nous nous sommes relayés en pleine nuit, jusqu'à l'aube. Et nous sommes prêts à répondre à tout appel puisque le travail, semblerait-il, n'est pas encore fini.".
A SUIVRE...
A. Joseph BELEPE.-