samedi 10 mai 2008
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mardi 6 mai 2008
lundi 5 mai 2008
UNE JOURNEE D'AMITIE POUR LES JEUNES
. " Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les empêchez pas: car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent " ( Mc 10,14 ).-
Les différents groupes apostoliques des jeunes de la paroisse saint Jean-Baptiste/Likwangola dans le Diocèse d'Inongo, ont acquis la bonne habitude et cette Tradition de se rassembler et de partir pour une Journée d'amitié chaque le 01 Mai, la Journée fériée du travail. Mise sous le patronat de saint joseph, le saint patron du monde du travail, la journée du 01 Mai a toujours servi de moment favorable pour réfléchir et méditer sur la manière concrète se servir les autres comme Saint Joseph, en se mettant à leur service, en toute humilité, dans la patience, la discrétion et la droiture d'intention ( sans calcul ni recherche de profit ). Les jeunes gens de notre paroisse, grands et tout petits, expérimentent à chaque fois l'amour du service gratuit à travers un engagement concret pour "faire ( toujours ) plaisir" aux autres, selon la devise de la Bienheureuse Anuarite Nengapeta, Vierge et martyre du Congo, modèle des "Anuarites" ( les filles ) ou dans une perspective du travail en commun selon la devise des "Kizito" ( les garçons): "prenons courage". Les jeunes se sont en effet, cotisés, les " yaya " étaient chargés de rassembler l'argent, élaborer la grille des dépense, faire des provisions en fonction du nombre d'enfants, toujours plus nombreux que prévus ( 300 ), solliciter le service de certains d'entre eux: bois de chauffage, feuilles de manioc à chercher dans les champs plus éloignés, puiser de l'eau potable dans les sources environnantes, faire le transport des marmites jusqu'au point de rendez-vous; et surtout l'encadrement durant tout le pèlérinage avec des enfants.
Au moyen de la théatralisation de la parabole évangélique de l'enfant prodique ( cfr Lc 15, 11-32 ) mimée par les "Bilenge ya Mwinda ", le drame familial entre un père et ses deux fils dont le cadet oisif, inexpérimenté, ambitieux et amoureux de la "dolce vita"( la belle vie), les jeunes ont vite découvert, mieux ils ont été éveillés aux risques du vagabondage sexuel, de l'oisiveté appauvrisante et de la non soumission à l'autorité parentale..., bref, le manque d'ouverture aux aînés condamne à la déperdition religieuse, à l'inversion des valeurs, à la corruption de la jeunesse, au banditisme, au vol, à la prostitution des mineurs, et lorsqu'on ne s'y prend pas à temps, à la mort de la jeunesse, pourtant espoir et avenir de l'Eglise. Autre représentation jouée par les jeunes de la Légion Junior, le drame des cas de maladies vite attribués à la sorcellerie. Le bénéfice d'une foi ferme et confiance intrépide au Seigeur, constitue aujourd'hui l'antidote à pas mal d'endoctrinement par les sectes ou contre l'astuce propre à certains hommes de fourvoyer dans l'erreur ( Cfr Eph 4,14 ). Dans un contexte pastoral de la formation initiatique ds jeunes et des enfants, les différents groupes prenent conscience de leur importance, de leur spécificité, de leur relation réciproque, de leur différence et, en même temps, de leur complémentarité. Chaque étape, chaque niveau est nécessaire pour un cheminement harmonieux à la suite du Christ. La journée d'amitié est une journée qui constitue comme une halte pour évaluer avant la fin de l'année pastorale et de la formation, les différentes étapes parcourues et leur résonnance sur la vie de chaque jour, à la maison, en famille, à l'école, dans la CEVB, etc...
Au moyen de la théatralisation de la parabole évangélique de l'enfant prodique ( cfr Lc 15, 11-32 ) mimée par les "Bilenge ya Mwinda ", le drame familial entre un père et ses deux fils dont le cadet oisif, inexpérimenté, ambitieux et amoureux de la "dolce vita"( la belle vie), les jeunes ont vite découvert, mieux ils ont été éveillés aux risques du vagabondage sexuel, de l'oisiveté appauvrisante et de la non soumission à l'autorité parentale..., bref, le manque d'ouverture aux aînés condamne à la déperdition religieuse, à l'inversion des valeurs, à la corruption de la jeunesse, au banditisme, au vol, à la prostitution des mineurs, et lorsqu'on ne s'y prend pas à temps, à la mort de la jeunesse, pourtant espoir et avenir de l'Eglise. Autre représentation jouée par les jeunes de la Légion Junior, le drame des cas de maladies vite attribués à la sorcellerie. Le bénéfice d'une foi ferme et confiance intrépide au Seigeur, constitue aujourd'hui l'antidote à pas mal d'endoctrinement par les sectes ou contre l'astuce propre à certains hommes de fourvoyer dans l'erreur ( Cfr Eph 4,14 ). Dans un contexte pastoral de la formation initiatique ds jeunes et des enfants, les différents groupes prenent conscience de leur importance, de leur spécificité, de leur relation réciproque, de leur différence et, en même temps, de leur complémentarité. Chaque étape, chaque niveau est nécessaire pour un cheminement harmonieux à la suite du Christ. La journée d'amitié est une journée qui constitue comme une halte pour évaluer avant la fin de l'année pastorale et de la formation, les différentes étapes parcourues et leur résonnance sur la vie de chaque jour, à la maison, en famille, à l'école, dans la CEVB, etc...
Le repas préparés ensemble par les "yaya" ( les Aînés ), l'éthique de la "mise en commun", l'"amour souci", le principe d'action des "Bilenge ya Mwinda" ( jeunes de la Lumière ), la marche vers un endroit de mise à part ( port de TFS ), distant de plus ou moins 4 Km ainsi le désir en chacun enfant d'apprendre des autres, surtout des Yaya qui encadrent les plus jeunes ( la formation ), sont autant d'atouts pour faire saisir à tout un chacun ce que le Christ attend de nous et de moi individuellement. Enfin, l'eucharistie célébrée, dans la communion de coeur en est le couronnement.
Partis de saint Jean/Likwangola dès 6 h 00, à pieds, les différents groupes apostoliques sont tous revenus aux environs de 17 h 00 au point de départ pour recevoir la bénédiction finale et l'envoi en mission. Tout est bien qui finit bien! Chaque enfant, surtout les touts petits ont été remis à leurs parents. Les yaya ont procédé à l'inventaire des biens et accessoires de cuisine: mortier, marmites, assiettes, bidons et bassins empruntés ça et là qui on servi aux préparatifs de la journée. Chose rare, nous n'avons déploré aucune disparition, ni aucun vol, encore moins des disputes et des échanges de parole. Une certaine familiarisation avec cette sorte d'organisation voit déjà le jour. Le coeur tout joyeux, chacun est reparti chez soi en attendant la prochaine journée en 2009.
DEO GRATIAS!
Abbé jef BELEPE.-
samedi 3 mai 2008
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