vendredi 20 mars 2009

" A LA SUEUR DE TON FRONT, TU MANGERAS..." ( Gn 3, 17 )




Comme affiché dans nos précédents messages, la Nouvelle Année Académique 2008 - 2009 doit se distinguer de la précédente, notamment en ce qui concerne les diverses options prises pour le bon fonctionnement de notre Institut.
Comme de tradition, l'Institut assure aux Etudiants le strict minimum dont ils ont besoin pour tenir le coup, pour ainsi dire, durant une année entière. Ce pécule, il faut bien le dire, est bien modique. Aucune famille ne peut nouer les deux bouts du mois, étant donné les multiples besoins de la vie en couple ( Nourriture, soins médicaux, habillement, déplacement, épargne..., ect.). C'est de cette façon qu'il est recommandé aux Etudiants d'avoir des champs et de s'organisre avec des petits boulots pour survivre ( élevage, jardins, mutualités ou ristourne ).
Pour cette nouvelle année, nous en sommes revenus à la vieille tradition de défricher de grands champs pour l'Institut afin de combler le déficit financier de l'Année dernière due surtout à la facture élevée des soins médicaux. Cette situation est due en partie au problème d'adaptation du milieu. Beaucoup de petits enfants ont souffert de malaria et des maux de ventre pour raison de regime alimentaire. Habituées à la vie paisible du village, sans trop desoucis pour le manger, beaucoup de familles ont été confrontées à la duer réalité de la vie en ville: rareté des denrées alimentaires, l'éloignement des terrains arables et fertiles, le facteur temps pour des nouveaux-venus, et par dessus le marché, pour les Etudiants. Il n'est pas superflu de mentionner ici que certaines personnes de bonne volonté n'ont pas manqué d'inviter certains étudiants à défricher leurs forêts et à les leur donner pendant le temps de leur cycle ici.
Tout commme pour l'institut, un membre du Noyau Responsable de la C.E.V BOMPETE, dans la Paroisse Saint Jean-Baptiste, du nom de Jean-Dénis sakonga BAKWE, a daigné accordé aux Etudiants sa forêt pour défricher un grand champ de 2 ha comme au temps de l'Abbé Nzengeri. Le travail de défrichage n'a duré que trois bonnes semaines. Les Etudiants se sont donnés la main dans la main pour venir à bout de cette tâche. En attendant de terminer tous les travaux, ceux-ci envisagent déjà d'autres endroits comme à Bolonge, reputés pour la fertilité de leur sol.
Le travail de champs, en définitive, n'est pas un pis-aller dans le cadre de la formation. C'est par le ravail que l'homme s'accomplit; et celui-ci réalise sa mission foncière, ordonner la création à son Créateur. La création étant un don fait par le Créateur à l'homme, ce dernioer devra en tirer grand profit pour lui-même et pour la Communauté humaine tout entière. Aussi pourra-t-il mieux se conformer au commandement d'amour: " Il n'y aura point de pauvre chez toi ". Comme on le voit, l'effort humain touche au commandement d'amour et plus fondamentalement à l'éthique même du commandement. Le problème de la faim devient une réalité permanente aujourd'hui en Afrique. Cela s'aggrave encore par rapport au contexte socio-politique de nos pays d'Afrique. De groupes entiers de population, des villages entiers sont parfois obmigés d'abandonner leur milieu de vie, de se déplacer pour des cieux beaucoup plus cléments, à la recherche des terres fertiles. Celles-ci sont souvent confisquées par des multinationales au profit de l'exploitation des bois. Les pauvres paysans sont souvent dépossédés, eux qui ne vivent que de leurs terres.
Ainsi l'Economie d'auto-subsistence, en Afrique, bascule vers un type nouveau de survie. L'économie des milieux pauvres et défavorisés passe d'abord et même désormais par une espèce d'entreprenariat et leur sens élevé de s'organiser pour revendiquer leurs droits et leurs terres. La meilleure façon, pour eux aujourd'hui, de posséder leurs terres et de ne jamais en être dépossédé demain, c'est de les mettre en valeur. C'est de cette façon que plusieurs personnes s'organisent en association pour le type de culture qu'ils pratiquent. Dans le Mai-Ndombe, nous avons connu, par exemple, le regroupement de tous les planteurs de café lors de campagne de café ou même après. De plus en plus, ici à Inongo, beaucoup de paysans nous contactent à l'Institut pour cultiver leurs espaces, les occuper par des champs ou les transformer en des fermes pour l'agropastoral.
Cette forme d'entraide nous est tous profitable à tous, de part et d'autre, car à la récolte de produits, on procède à un partage équitable de ceux-ci. Cette nouvelle initiative nous a évité entre autre chose, les conflits souvent récurrents entre certains chefs de terre et la population paysanne d'Inongo ou encore entre les agronomes, agents de l'Etat et certains soi-disant " latifundia ".
Abbé Joseph BELEPE.-
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4 commentaires:

voyageuse a dit…

C'est de tout coeur que je vous félicite pour le renouveau de ce beau "blog". Je suis certaine qu'il va avoir tout le succès qu'il mérite et je vous assure que j'en deviendrai une lectrice très active.

Voyageuse

INSTITUT DE PASTORALE ET DE CATECHESE BIBLIQUE MGR JAN VAN CAUWELAERT/INONGO a dit…

De Voyageuse0033@yahoo.fr
C'est de tout coeur que je vous félicite pour le renouveau de ce beau "blog". Je suis certaine qu'il va avoir tout le succès qu'il mérite et je vous assure que j'en deviendrai une lectrice très active.

Anonyme a dit…

ce que je cherchais, merci

Anonyme a dit…

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