lundi 15 juin 2009

JUBILE SACERDOTAL D'OR A INONGO

Dimanche 14 Juin 2009, en cette Solennité du Corps et du Sang du Seigneur, la Paroisse Saint - Albert d'Inongo a fêté en même temps le Jubilé d'or de Mgr le Vicaire général pour ses 50 ans de vie et de ministère sacerdotal.
Ordonné prêtre à Kutu le 31 mai 1959, de mains de Mgr Jan Van cauwelaert, encore vivant, Mgr Bolengo vient de totaliser, jour pour jour, 50 ans de ministère. 50 ans de ministère ecclésial, de parcours du Mai-Ndombe, d'évangélisation des pauvres, de consolation des exclus de ce monde, de formation humaine, d'assistance et d'accompagnement des mourants, bref, 50 ans d'histoire.
Mgr Bolengo lève aujourd'hui sa coupe et rend grâce au Seigneur pour tant de bienfaits reçu de sa part. Le ministère sacerdotal est un appel du Seigneur, sans mérite de notre part. C'est Lui, le Seigneur qui bâtit à tout un chacun une maison comme à Son serviteur David; c'est Lui encore qui nous accorde de longs jours et nous soutient jusqu'en notre vieillesse. Persévérance, disponibilité, piété, charité et espérance sont les gages d'une Alliance garantie par la Fidélité de Dieu.
Célébré en pleine Solennité du Très saint sacrement de l'Autel, le Jubilé sacerdotal de Mgr Bolengo a été mis sous le signe de l'oblation parfaite, le don de soi total au Seigneur et à Son Corps mystique, l'Eglise.
Mgr Bolengo, une nouvelle vieille relique dans le Sanctuaire ecclésial d'Inongo. Après Mgr Jan Van Cauwelaert qui a totalisé et est allé au-delà de cette limite d'âge; et à sa suite, Mgr Lesambo; aujourd'hui, c'est au tour de Mgr Bolengo de prendre le relais d'une génération comblée dans le Seigneur. Son jubilé intervient ainsi quelques mois seulement après celui ( cinquantenaire ) de Mère Agnés; du côté de nos soeurs diocésaines. D'une génération à une autre, l'Eglise locale d'Inongo célèbre, d'une année à l'autre, le don merveilleux de longévité.
Enfin, en pareille circonstance, nul ne pourrait meiux que le Psalmiste être l'interprête des sentiments qui habitent les uns, les autres. car en fait, dit le psalmiste, " le Juste garndira comme un palmier. Il poussera comme les cèdres du Liban...Il garde sa sève et sa verdeur" ( Ps 92, 12 - 15 ).
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AD MULTOS ANNOS


Mgr Bolengo entouré des confrères prêtres concélébrants à la Messe d'action de grâce
La Cathédrale d'Inongo où Mgr Bolengo a encore rendu service comme Curé. " Vieillissant il fructifie encore. Il garde sa sève et sa verdeur " ( Ps 92, 12 - 13 ).

Dîner de gala, en plein air avec les Communautés Ecclésiales Vivantes de Base ( CEVB ). Dans la table d'honneur, Mgr le Vicaire général est entouré de deux Novices et un Grand Séminariste.
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samedi 13 juin 2009

COURRIEL DE(S) INTERNAUTE(S)

Voyageuse a dit:
A mes amis les Pygmées,
Ceci pour vous encourager à aller de l'avant. La terre, Dieu dans Son Grand Amour l'a créée pour tous. Il a voulu que sur cette terre, nous vivions tous en frères sans exception. La terre est un don, une promesse de notre Dieu. Elle est aussi une tâche pour chacun de nous! ( La terre, il l'a donnée aux fils d'Adam). Apporter cette Bonne Nouvelle à votre peuple et dites-leur: " l'amour venu de Dieuest pour tous et toutes; Dieu ne fait exception de personne; partagez la vie, le sourire, la joie, la même histoire humaine; tout cela est gratuit " ( parole de Mgr Philippe à Bruxelles ). Pour vous aussi, mes amis pygmées, vous ne faites pas exception. Vous êtes appelés à la même vie.
Allez de l'avant apporter à vos frères et soeurs cette joie, à vos enfants, donnez-leur l'occasion de l'instruction, le bien-être et vivez en toute fraternité afin que chacun de vous et dans un même choeur vous puissiez chanter et danser les merveilles que Dieu a faites pour vous.

Photos: Pygmées du quartier Lisière à Likwangola/Inongo. Memebres de la CEVB/Isaka II dans la Paroisse saint Jean - Baptiste.-

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jeudi 11 juin 2009

PASTORALE DE PROXIMITE AVEC LES PERSONNES AGEES

En Afrique, la vie est sacrée. Une longue vie est signe de bénédiction. Vivre longtemps et laisser de soi une nombreuse descendance, tel est le rêve nourri par beaucoup d'africains. Pourtant, les perspectives d'une vie longue, n'offrent, aujourd'hui, que de maigres chances. Raison pour laquelle, on est pris d'admiration de voir certains de nos parents, grand-parents passer la barre de 80, 90..., 100 ans. Même si c'est au prix de tant de peines et de sacrifice, leur courage et leur patience après autant d'années console de l'idée d'une mort brusque, inopinée et parfois cruelle.
La vie, quoi qu'on en dise, est le don le meilleur du Très-Haut. Nul ne peut en disposer comme il entend. Même individuelle, la vie est toujours conçue dans sa dimension communautaire, d'"être-avec". Les vivants terrestres sont reliés aux morts dans une chîane ininterrompue qui remonte jusqu'à Dieu.
A ce stade de la vie, nos parents du troisième âge sont dignes de vénération, de respect, d'attention et de l'affection. Pour le don de la vie transmis à leur progéniture, ceux-ci sont pris en charge par leurs descendants directs, ou à défaut, par leurs petits fils ou arrière-petits fils.
A certains moments, leur soin devient très préoccupant. Par manque d'auspices pour les vieillards, cette prise en charge n'est plus laissée aux seuls membres de famille. Ceci est suppléé dans le contexte d'une pastorale de proximité avec les souffrants: visites à domicile, quelques offrandes, prières, ou à travers les sacrements de la Communion aux malades et l' Onction des Malades, si c'est nécessaire.
Malades, affamés voire mourants, les personnes du troisième sont parfois abandonnés par leur progéniture, à leur triste sort. On a vu, dans certains milieux, les cheveux blancs devenir signe de sorcellerie.... Alors que des poètes africains chantent la vieillesse. " Un vieux qui meurt, c'est toute une bibliothèque qui brûle". La Bible, et à sa suite, la culture africaine nous invite à vénérer nos personnes âgées. Comme le Seigneur l'a jura à David, soutenons-les jusqu'en leur vieillesse.

Photos: Les 2 premières photos nous montrent 2 de nos mamans légionnaires décédée l'an dernier à plus de 90 ans d'âge... Tandis que la 3è photo est celle de Papa Molato, né en 1917, nonagénaire, également. Il est encore vivant. Il marche sans béquilles ni cannes..., et quelquefois aller soi-même au marché.

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mardi 9 juin 2009

AMENAGEMENT D'UN PUIT D'EAU POTABLE DANS LA PAROISSE SAINT JEAN BAPTISTE/INONGO

Le Curé de la Paroisse Saint Jean-Baptiste, l'Abbé Robert Mbumbe a nouveau ouvert et mis à la disposition des habitants du Quartier Likwangola à Inongo le puit d'eau de la Paroise pour la consommation locale. Cette mesure intervient à la fin des travaux de réamenagement du puit. L'eau, en effet, est un composant naturel indispensable à la vie végétative, animale et humaine. Pour l'homme, l'eau c'est la vie. Celle-ci sert à la boisson, à la cuisson, au bain, au nettoyage des habits, des locaux ou simplement pour se désaltérer. D'où, l'urgence de l'assainissement des eaux,en Afrique en général et plus particulièrement, en Rd-Congo, notre pays. Habitant une région hydraugraphique, à forte pluviosité, le climat et l'environnement du Mai-Ndombe ne présente pas pourtant les conditions nécessaires d'une sécurité maximale pour les sources d'eau. En défaut d'eau courante, c'est une eau parfois polluée ou impropre à la consommation qui sert malheureusement aux travaux de ménage. Ca et là, après la pluie, on observe de tas de flaques d'eaux stagnantes rendant l'environnement malsain, attirant par le fait même des moustiques et constituant un reservoir de reproduction des microbes. C'est en forêt que vont la plupart d'habitants d'Inongo pour puiser l'eau à la source, une eau plus ou moins potable par rapport aux eaux du Lac ou des rivières environnantes. Même alors, ces sources d'eau n'offrent aucune garantie pour la santé de l'homme. Amibiase, enkylostomiase, ascaridiose et filariose sont des pathologies fréquentes ici à Inongo. En vue de lutter contre ces fléaux, dans notre Paroisse, le Curé s'est associé le savoir-faire du Médecin Chef de Zone de santé rurale d'Inongo, le Dr Ipay Jean-Marie et a suivi à la lettre ses conseils pour avoir une eau de qualité: la solution au chlore s'est avérére idéale pour préserver la santé des consommateurs.
Ceci a exigé au départ certaines mesures préventives:
1. le puit a été entouré d'une ceinture en béton et d'un couvercle pour ne pas permettre aux eaux de pluies ou autre imperfection de ne pas retourner dans le puit;
2. Un seul récipient est mis à la dipsosition des utilisateurs pour raison de proprété;
3. Enfin, un horaire pour puiser de l'eau: 7h 00 - 12 h 00; puis 16 h 00 - 18 h 00. Le puit reste fermé en dehors de ces heures;
Ce travail d'aménagement est accompagné de certaines mesures preventives, notamment le non accès du puit aux petits enfants ainsi que le renouvellement du traitement des eaux au chlore.
Cet effort d'assainissement a engendré en même temps une nouvelle prise de conscience dans le chef de nos paroissiens, vue l'importance d'une eau saine dans la vie.
Photos: Debout au milieu, l'A.Robert et le Dr Ipay, Médecin Chef de Zone de santé rurale d'Inongo. De part et d'autre de la photo, le maçon en plein travail ainsi qu'une maman de Likwangola entrain déjà de puiser l'eau.

vendredi 5 juin 2009

PRIERE ET PARTAGE BIBLIQUE CHEZ NOS FRERES LES PYGMEES


Vie de communautarisme total et trop peu enclin à la socialisation, nos frères les pygmées, au Mai-Ndombe, vivent pour la plupart des temps retranchés dans des quartiers périphériques, à la lisière de la forêt d'où ils tirent des produits ( chasse et cueillette ) pour leur subsistance. Peu ouverts à la culture moderne, les pygmées ont du mal à changer leurs vieilles habitudes et s'enferment immanquablement dans leur train de vie: habitat provisoire, pauvreté extrême, analphabétisme, style de vie d'arriérés, recours aux fétiches et vie nomade.
Depuis les missionnaires blancs, les pygmées se voient, à chaque fois, s'offrir d'immenses possibilités pour sortir de leur situation des sous-hommes. Ce travail de longue haleine est aujourd'hui relayé par des ONG et certains programmes de l'Unicef pour l'enfance défavorisée. On voit naître une nouvelle génération du pygmée qui réapprend à écrire ou à lire, ou de ceux qui consentent à envoyer leurs enfants étudier comme les autres enfants. Ils militent meêm au sein des associations de développement et de promotion humaine
C'est dans ce contexte qu'il a été programmé une séance de prière et de partage de l'Evangile, hier jeudi 04 Juin 2009, dans le quartier de la Lisière, chez les pygmées de Likwangola à Inongo, dans la Paroisse Saint Jean-Baptiste. Jeudi, journée traditionnelle non ouvrable, - entendez ici -, journée de marché et de préparation des chikwangues, a été choisi pour les petites assemblées de prière dans les CEV ( Communautés Ecclésiales Vivantes ). Les pygmées se sont plaints d'être les grands oubliés de beaucoup d'options pastorales ou qui dit mieux, les parents pauvres de certaines orientations pastorales. Objet de beaucoup de discrimination de la part des bantoues, ils vivent la même expérience même au sein de l'Eglise. Ils ont peur de confesser leur foi comme les autres, en raison de la stigmatisation dont ils sont l'objet. Ils ont élevé leur voie pour qu'on prenne en compte leur souffrance. Ils se veulent membres à part entières de l'Eglise comme baptisés et veulent aussi prendre leur part de ministère dans la Pastorale d'ensemble. Les membres de la CEV Isaka II, présents à le rencontre ont promis de prêter désormais attention à ces frères dans le Christ en leur redonnant toute leur dignité d'homme créé à l'image de Dieu.


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LES K.A A INONGO FETENT LES SAINTS MARTYRS D'OUGANGA


Les Kizitos et Anuarites ( K.A, en sigle ) de la Paroisse Saint Jean-Baptiste/Inongo ont célébré dans la joie, le 03 Juin passé et comme d'accoutumée, la fête des Saints Martyrs d'Ouganga, leurs patrons et leurs modèles. Patrons et surtout modèles des jeunes adolescents, en effet, les Saints Martyrs d'Ouganda le sont pour leur courage et leur fidélité devant la perversion morale et le sadisme du redoutable Roi de Kabaka, en Ouganda, du nom de Mwanga. Les 22 Martyrs d'Ouganda se sont illustrés, comme Daniel dans la cour de Nabuchodonosor, par leur foi dans un contexte de séduction maligne et de corruption sous toutes ses formes. Pour avoir triomphé du malin, dans leurs corps et dans leurs âmes, les Saints Martyrs d'Ouganda ont répandu dans l'Eglise d'Afrique une semence incorruptible, en dépit des souffrances et des épreuves actuelles.
En célébarnt ce jour béni pour l'afrique et pour la jeunesse africaine croyante, nous ne pouvons pas ne pas penser à nos frères et soeurs déplacés de la Province orientale, victimes et fuyant les exactions des rebelles ougandais de la " LRA " ou armée de libération du seigneur.
L'Eglise du Congo a déjà payé un lourd tribut en vie humaine dans l'assassinat des nombreux ecclésiastiques: prêtres, religieux et religieuses, séminaristes ou des agents pastoraux, tels des catéchistes ou des instituteurs chrétiens. La Province orientale, dans la frontière avec l'Ouganda est aujourd'hui le théatre des affrontements armés entre groupes séparatistes convoitant les ressources minières du sous-sol congolais. L'Eglise dans ces territoires incontrôlés travaille dans un climat d'insécurité généralisée. On se demande bien ce qui reste de la formation initiatique des jeunes petits garçons Kizitos ou leurs condisciples filles, les Anuarites... Autant d'inquiétudes pour l'avenir de l'Eglise catholique, en particuier et de la RD -Congo, en général.
Puisse le sang de martyrs versé en signe du don de soi total à Dieu et du pardon sincère pour les bourreaux pacifier notre monde tourmenté par les guerres et les catastrophes de tout genre.

Photos: Les K.A de la paroisse saint Jean-Baptiste/Inongo et leurs "Yaya encadreurs ", " Meka et Kahenga " entraien d'esquisser quelques pas de danse, au rythme des chants initiatiques, en l'honneur des Martyrs d'Ouganda au sortir de Messe.

jeudi 4 juin 2009

MESSAGE DE CONDOLEANCES A L'ABBE JOSE MONSHENGWO ET A SR BLANDINE MASSA


La Communauté sacerdotale d'Inongo ainsi que tous les amis et connaissances adressent leurs condoléances les plus émues à l'Abbé José Monshengwo et à sa nièce Sr Blandine Massa, suite au décès de leur mère et grand-mère, Maman Marie Kashande; décès survenu hier Mercredi 03 Juin 2009, à Mongobele, aux environs de minuit. Tous les confrères prêtres ainsi que les religieuses de l'Immaculée Conception d'Inongo s'unissent ainsi, par leur prière, à la famille éprouvée et la rassurent, en même temps, de leur proximité spirituelle.
Au-delà de la douleur ressentie à l'annonce de cette triste nouvelle, c'est plutôt par un sentiment de profonde gratitude au Seigneur que nous voudrions tous vivre cet évènement. En effet, c'est à l'âge de 98 ans que le Seigneur a daigné, dans sa miséricorde, rappeler auprès de Lui son humble servante. Née en 1910, Maman Marie Kashande s'en va rassasiée d'années, donc quasiment centenaire...
Fils dernier-né de Maman Marie et frère cadet d'une multitude des frères et soeurs, l'Abbé José Monshengwo a été, il y a de cela une semaine, au chevet de sa mère malade, accompagné de sa nièce Sr Blandine Massa. Il gardera de cette dernière rencontre avec sa mère le souvenir d'une femme comblée dans son existence terrestre et dans sa foi. Ne mangeant et ne buvant pratiquement plus rien, à cause de son âge avancé, Maman Marie attendait son dernier jour, en toute sereinité et s'y était donc préparée, non pas comme un moment de fatalité mais bien plutôt comme un nouveau point de départ, pour une existence nouvelle, à la rencontre du Ressuscité.
Se refusant à toutes cérémonies traditionnelles des familles royales bantoues, en pareilles circonstances, Maman Marie Kashande a plutôt fait triompher sa foi en la résurrection. C'est de mains de son fils prêtre qu'elle recevra les derniers sacrements d'Onction des malades et le Viatique. Que son âme repose donc en paix!
Saint Jean l'Apôtre, dans ses visions de derniers jours, ne nous décrit-il pas sa joie: " Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l'Esprit, qu'ils se reposent de leur labeur, car leurs oeuvres les suivent." ( Ap. 14, 13 ).

Abbé Joseph BELEPE.-

Photos: Sr Blandine Massa, de l'Immaculée Conception d'Inongo et son Oncle maternel Abbé José Monshengwo, connu sous le nom de Abbé Taty, Econome diocésain.
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