La Crise économique mondiale frappe déjà de plein fouet beaucoup de pays, même dans l'hémisphère Nord. Beaucoup d'entreprises commencent à licencier en masse et bon nombre de banques ont fait banqueroute. Dans l'entretemps, beaucoup de patrons, des dirigeants politiques ou des entrepreneurs en Europe ou en Amérique sont soit séquestrés par leurs employés, soit inculpés pour cause de détournement des fonds publics importants.
Nos pays d'Afrique ne font pas exception. Des sommets s'organisent pour trouver ensemble des solutions. On peut évoquer ici le sommet de G20 qui s'est tenu à Londres. Un pauvre vendeur des journeaux, TOMWILLSON, lors d'une manifestation contre ledit sommet, succombera quelques instants après avoir été jeté violament à terre par un policier. Le sommet de tous les espoirs tourne au drame des désespérés comme on pouvait bien s'y attendre. Il y a donc lieu de prendre en compte le cri des anti-mondialistes ou les alter-mondialistes. ceux-ci manifestent bel et bien contre un ordre injuste qui maintient le statu quo entre d'une part des riches puissants de plus en plus forts et d'autre part, des économiquement faibles qui voient chaque jour s'aggraver leur condition sociale.
Même dans notre pays, la RD-Congo, les dirigeants ont adopté le langage de la crise mondiale pour expliquer ou justifier certaines politiques de récession économique, des salaires toujours bas pour les fonctionnaires, l'inflation galopante, la corruption, le détournement ou encore la dégradation des infrastructures socio-économiques.
A-t-on touché vraiment le problème du doigt? Le pape Bénoît XVI lève donc le ton. Usant de ton autorité morale sur l'ensemble des systèmes politiques actuels, il se fait la voix autorisée et la conscience critique de la majorité des opprimés pour dénoncer le mal à la racine.
Nous reprenons ici un extrait de sa Catéchèse du Mercredi 22 Avril 2009 telle que publiée dans le journal romain, l'" Osservatore Romano " et reprise dans l'Agence d'information du Vatican, ZENIT.
Pour le Pape Benoit XVI, " la cupidité est à la racine de la crise économique mondiale ". Pour le Saint Père, en effet, " la lutte du baptisé contre le mal commence en lui-même et quelle est essentiellement une lutte contre la cupidité, l'avidité, " racine de tous les vices". Le Pape enchaîne en disant que " même dans la crise économique mondiale actuelle, on pouvait reconnaître les signes d'une " avidité des gains" chez certains " riches et puissants".
Ces propos du Pape nous sont rapportés au moment même où dans notre pays, la RD-Congo on a élu un nouveau Président à la tête du Parlement national.
Toutefois la presse congolaise donne un tableau sombre de l'heureux gagnant de ces soi disant élections démocratiques. Ancien secrétaire général de l'AMP ( Alliance pour la majorité présidentielle ), Mr Boshab a dû autrefois démissionné du cabinet présidentiel pour cause de détournement des fonds publics. Une bagatelle somme de 32.000.000, - $, facture du courant de la SNEL payée par le Congo voisin ont été subtilisés sous sa responsabilité.
N'est-ce pas bien là de l'avidité mise au grand jour dans ce forum intercongolais, consacrant, par le fait même, le règne de l'impunité?
Les députés congolais sont des élus du peuple. Toutes tendances confondues, ils ont reçu un mandat du peuple au nom duquel ils siègent dans l'Assemblée. Par ce fait même, ils doivent défendre le peuple contre toute dérive du pouvoir. Ils ont à promouvoir d'abord l'intérêt du peuple ou ceux de l'Etat qui vont dans le sens de l'amélioration des conditions sociales des citoyens. La classe politique congolaise est reputée pour ses tergiversations. Elle vit au rythme des intérêts en jeu. Très souvent, les débats au Parlement s'enlisent dans l'opposition stérile entre le pouvoir et l'opposition. Rien, dans l'entretemps, ne change ou ne fait en faveur du peuple qui souffre. Si ce ne sont pas par des conflits armés, c'est sûrement par la misère , le chômage, la faim et la maladie que notre population périt. la vie dans l'arrière-pays ressemble à un dur combat pour la vie. les Anglais parlent de "Struggle for life ".
Pour notre pauvre population, c'est un combat qu'elle mène à bout de force. Les parents sont acculés face aux problèmes au quotidien ( minerval, soins de santé, éducation, le manger et le logement, l'habillement..,etc)...
Chaque famille se trouve une stratégie pour survivre. Tout devient incertain. Même le simple déplacement à l'intérieur du pays devient un casse-tête. Routes impraticables, rareté des occasions reliant une agglomération à une autre, tracasseries politico-administratives, surpopulation et crise endémique. Retour brusque et incontrôlé, bon gré malgré, aux moyens traditionnels que sont la marche à pieds, la pirogue voire le tipoy pour des cas graves de maladie. Bref, nous vivons une catastrophe humanitaire à peine perceptible. la recrudscence des anti-valeurs en est l'exemple palpable.
Il n'est pas rare de voir beaucoup de parents imposer à leurs filles ou petits garçons de faire vivre leurs familles pendant leurs temps de vacances ou même pendant des jours ouvrages lorsque leurs camarades sont allés à l'école étudier. le taux de réussite devient très bas dans des mileiux réculés. les enfants passent tous leurs temps à travailler aux champs avec leurs parents pour survivre, releguant ainsi au second plan la révision des matières, un exercice pédagogique classique pour réussir sans difficulté aux examens. Tel est le drame moral de la jeunesse aujourd'hui, sacrificié, pourrait-on dire, de génération en génération. Un spectacle qui s'observe très souvent les jours de détente ou de congé des élèves.
Abbé Jef BELEPE, Recteur.-
Nos pays d'Afrique ne font pas exception. Des sommets s'organisent pour trouver ensemble des solutions. On peut évoquer ici le sommet de G20 qui s'est tenu à Londres. Un pauvre vendeur des journeaux, TOMWILLSON, lors d'une manifestation contre ledit sommet, succombera quelques instants après avoir été jeté violament à terre par un policier. Le sommet de tous les espoirs tourne au drame des désespérés comme on pouvait bien s'y attendre. Il y a donc lieu de prendre en compte le cri des anti-mondialistes ou les alter-mondialistes. ceux-ci manifestent bel et bien contre un ordre injuste qui maintient le statu quo entre d'une part des riches puissants de plus en plus forts et d'autre part, des économiquement faibles qui voient chaque jour s'aggraver leur condition sociale.
Même dans notre pays, la RD-Congo, les dirigeants ont adopté le langage de la crise mondiale pour expliquer ou justifier certaines politiques de récession économique, des salaires toujours bas pour les fonctionnaires, l'inflation galopante, la corruption, le détournement ou encore la dégradation des infrastructures socio-économiques.
A-t-on touché vraiment le problème du doigt? Le pape Bénoît XVI lève donc le ton. Usant de ton autorité morale sur l'ensemble des systèmes politiques actuels, il se fait la voix autorisée et la conscience critique de la majorité des opprimés pour dénoncer le mal à la racine.
Nous reprenons ici un extrait de sa Catéchèse du Mercredi 22 Avril 2009 telle que publiée dans le journal romain, l'" Osservatore Romano " et reprise dans l'Agence d'information du Vatican, ZENIT.
Pour le Pape Benoit XVI, " la cupidité est à la racine de la crise économique mondiale ". Pour le Saint Père, en effet, " la lutte du baptisé contre le mal commence en lui-même et quelle est essentiellement une lutte contre la cupidité, l'avidité, " racine de tous les vices". Le Pape enchaîne en disant que " même dans la crise économique mondiale actuelle, on pouvait reconnaître les signes d'une " avidité des gains" chez certains " riches et puissants".
Ces propos du Pape nous sont rapportés au moment même où dans notre pays, la RD-Congo on a élu un nouveau Président à la tête du Parlement national.
Toutefois la presse congolaise donne un tableau sombre de l'heureux gagnant de ces soi disant élections démocratiques. Ancien secrétaire général de l'AMP ( Alliance pour la majorité présidentielle ), Mr Boshab a dû autrefois démissionné du cabinet présidentiel pour cause de détournement des fonds publics. Une bagatelle somme de 32.000.000, - $, facture du courant de la SNEL payée par le Congo voisin ont été subtilisés sous sa responsabilité.
N'est-ce pas bien là de l'avidité mise au grand jour dans ce forum intercongolais, consacrant, par le fait même, le règne de l'impunité?
Les députés congolais sont des élus du peuple. Toutes tendances confondues, ils ont reçu un mandat du peuple au nom duquel ils siègent dans l'Assemblée. Par ce fait même, ils doivent défendre le peuple contre toute dérive du pouvoir. Ils ont à promouvoir d'abord l'intérêt du peuple ou ceux de l'Etat qui vont dans le sens de l'amélioration des conditions sociales des citoyens. La classe politique congolaise est reputée pour ses tergiversations. Elle vit au rythme des intérêts en jeu. Très souvent, les débats au Parlement s'enlisent dans l'opposition stérile entre le pouvoir et l'opposition. Rien, dans l'entretemps, ne change ou ne fait en faveur du peuple qui souffre. Si ce ne sont pas par des conflits armés, c'est sûrement par la misère , le chômage, la faim et la maladie que notre population périt. la vie dans l'arrière-pays ressemble à un dur combat pour la vie. les Anglais parlent de "Struggle for life ".
Pour notre pauvre population, c'est un combat qu'elle mène à bout de force. Les parents sont acculés face aux problèmes au quotidien ( minerval, soins de santé, éducation, le manger et le logement, l'habillement..,etc)...
Chaque famille se trouve une stratégie pour survivre. Tout devient incertain. Même le simple déplacement à l'intérieur du pays devient un casse-tête. Routes impraticables, rareté des occasions reliant une agglomération à une autre, tracasseries politico-administratives, surpopulation et crise endémique. Retour brusque et incontrôlé, bon gré malgré, aux moyens traditionnels que sont la marche à pieds, la pirogue voire le tipoy pour des cas graves de maladie. Bref, nous vivons une catastrophe humanitaire à peine perceptible. la recrudscence des anti-valeurs en est l'exemple palpable.
Il n'est pas rare de voir beaucoup de parents imposer à leurs filles ou petits garçons de faire vivre leurs familles pendant leurs temps de vacances ou même pendant des jours ouvrages lorsque leurs camarades sont allés à l'école étudier. le taux de réussite devient très bas dans des mileiux réculés. les enfants passent tous leurs temps à travailler aux champs avec leurs parents pour survivre, releguant ainsi au second plan la révision des matières, un exercice pédagogique classique pour réussir sans difficulté aux examens. Tel est le drame moral de la jeunesse aujourd'hui, sacrificié, pourrait-on dire, de génération en génération. Un spectacle qui s'observe très souvent les jours de détente ou de congé des élèves.
Abbé Jef BELEPE, Recteur.-
Elèves du primaire et du secondaire, revenant des champs et portant sur leurs dos des bois de chauffage pour cuisiner. la plupart d'entre elles suivent la formation religieuses et humaine dans nos groupes initiatiques de Kizito-Anuarite ( KA ).
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